
Apres avoir discute avec ma mere et lu pas mal d'article sur internet (oui ici on a pas de news international vu que la television fonctionne plus...), j'ai compris pourquoi le comite du Nobel a decerne le prix Nobel de la paix a Al Gore...
Voici deux editoriaux de la Tribune de Genevepour vous convaincre:
"Il peut sembler incongru d’attribuer le Nobel de la paix à un groupe d’experts et à un «ex-futur président des Etats-Unis» dont la marotte est le climat. Mais il suffit d’y regarder de plus près pour s’apercevoir que ce choix s’imposait. Pour bonne raison que le réchauffement est le grand défi qui attend l’humanité au XXIe siècle. Le dérèglement climatique annonce non seulement des hausses de températures, ce qui n’arrive pas encore à nous faire soulever une paupière, mais surtout des catastrophes aux quatre coins de la planète. Pensons aux régions qui deviendront inhabitables, aux zones qui deviendront arides. Tous ces événements seront sources de guerres et de migrations massives.
En récompensant Al Gore et le GIEC (groupe d’experts intergouvernementaux), le jury du Nobel a donc tiré la sonnette d’alarme en couronnant deux pompiers exemplaires.
Al Gore, n’est pas seulement l’homme «D’une vérité qui dérange». C’est un éclaireur qui, depuis une vingtaine d’années, a pris son bâton de pèlerin pour secouer l’opinion. En prêchant longtemps dans le désert. Le très clairvoyant George Bush père ne l’avait-il pas appelé avec méchanceté «ozone man».
Quant au GIEC, c’est l’expertise de scientifiques, œuvrant sous la houlette de l’ONU, qui est aujourd’hui saluée. Leurs travaux sont un label de garantie qui devrait inciter les gouvernementaux à relever ce défi.
Ce Nobel de la paix n’est décidément pas seulement une récompense. C’est surtout un vibrant appel à nous mettre tous à la tâche pour que nos enfants puissent continuer à vivre en paix."
En récompensant Al Gore et le GIEC (groupe d’experts intergouvernementaux), le jury du Nobel a donc tiré la sonnette d’alarme en couronnant deux pompiers exemplaires.
Al Gore, n’est pas seulement l’homme «D’une vérité qui dérange». C’est un éclaireur qui, depuis une vingtaine d’années, a pris son bâton de pèlerin pour secouer l’opinion. En prêchant longtemps dans le désert. Le très clairvoyant George Bush père ne l’avait-il pas appelé avec méchanceté «ozone man».
Quant au GIEC, c’est l’expertise de scientifiques, œuvrant sous la houlette de l’ONU, qui est aujourd’hui saluée. Leurs travaux sont un label de garantie qui devrait inciter les gouvernementaux à relever ce défi.
Ce Nobel de la paix n’est décidément pas seulement une récompense. C’est surtout un vibrant appel à nous mettre tous à la tâche pour que nos enfants puissent continuer à vivre en paix."
"La guerre charrie affrontements, morts, misère, pillage et réfugiés. A cette aune-ci, nul doute que le réchauffement climatique pourrait nous mener à de telles situations: il nous y a déjà conduits. On se souvient des scènes à La Nouvelle-Orléans. On découvre des images de réfugiés climatiques indiens, écho lointain de ceux du large de l'Australie. Et tant d'autres exemples...
En récompensant des acteurs de la lutte pour l'équilibre climatique, le comité du Prix Nobel de la paix a donc effectué un excellent choix, dans l'esprit de son fondateur, Alfred. En privilégiant de surcroît le thème le plus «chaud», il se permet d'accorder la distinction hors du champ diplomatique. Comme l'an dernier, en honorant Mohammed Yunus, chantre du microcrédit. La paix, c'est aussi le rapprochement entre les peuples.
En récompensant des acteurs de la lutte pour l'équilibre climatique, le comité du Prix Nobel de la paix a donc effectué un excellent choix, dans l'esprit de son fondateur, Alfred. En privilégiant de surcroît le thème le plus «chaud», il se permet d'accorder la distinction hors du champ diplomatique. Comme l'an dernier, en honorant Mohammed Yunus, chantre du microcrédit. La paix, c'est aussi le rapprochement entre les peuples.
(...)
Le comité du Nobel a d'ailleurs eu le bon goût de partager le prix avec le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), un mille-pattes planétaire qui regroupe les scientifiques obscurs, mais brillants, de la planète.
Les auteurs de science-fiction imaginaient que les Terriens se fédéreraient face à des extraterrestres. Aujourd'hui, ce n'est pas Mars qui attaque, mais le réchauffement. Avec des collabos.
Les auteurs de science-fiction imaginaient que les Terriens se fédéreraient face à des extraterrestres. Aujourd'hui, ce n'est pas Mars qui attaque, mais le réchauffement. Avec des collabos.
Une guerre planétaire est engagée. Il fallait donner un signal fort. Cent ans plus tard, quitte à bégayer, on le redit: merci, Alfred! "
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